11 Juin " Visite pas si bien prévue...."

Setsuna était encore dans sa chambre, il était encore assez tôt la matin mais les cours commenceraient aussi dans une heure ou deux, or en cette belle matinée rien ne se passerait comme prévue chez les Shizuka...

Sachiko avait été la première à se lever, dérangeant son mari William qui ronchonnait encore à moitié endormi tandis qu'elle commençait déjà à s'occuper du petit déjeuner et de faire en sorte de préparer leur fille pour l'école n'ayant aucune intention qu'elle profite encore de son frère pour qu'elle se fasse emmener à l'école en voiture. Elle la trouvait bien assez gâtée comme elle l'était. Elle avait prise sa douche assez rapidement et s'était habillée d'une jupe comme à son habitude et d'un chemisier féminin qui masquait un peu les formes bien proportionnés de son corps qu'elle n'aimait pas exposer. En réalité, elle ne supportait pas que d'autres la regardent avec un sourire pervers et s'imaginent des fantasmes sur elle ce qui pouvait la mettre hors d'elle et la rendre irritable. Naomi avait encore une fois agi à sa guise et mise un robe plutôt que la jupe que sa mère voulait qu'elle mette. En tant que petite fille têtue et entre guillemets gâtée, elle savait se comporter comme tel et rendre la vie de sa mère difficile qui appréciait dans ce genre de situation bien l'aide de son fils adoptif quand celui ci ne se disputait pas avec son époux à propos d'un sujet ou d'un autre.

-Setsuna, n'oublie pas que tu dois passer au pressing récuperer ton uniforme ce soir.

Bienveillante et soucieuse qu'il oublierait, elle le prévenait une enième fois alors qu'il avait prévu d'y aller avec sa meilleure amie pour pas changer ses habitudes.

-Onii-Chan ne risque pas d'oublier maman.

disait la petite fille en rigolant tandis qu'elle attaquait son petit déjeuner. Setsuna avait déjà nourri son scorpion la veille au soir, mais Suzy, avait encore sauté sur le vivarium et était porté disparue depuis une petite heure ce qui ne l'ennuyait pas encore. Il se doutait que dès qu'il entendrait crier son nom bien fort, il saurait de suite ou était sa gentille et inoffensive bestiole se positionnerait. Pas si inoffensive que ça si on considérait le dard rempli de venin au bout de sa queue, mais pour l'instant la siamoise l'occupait avec ses ronrons et de petits coups de têtes à demander des câlins sans arrêt. Cependant, jetant sa couverture vers le bout de son lit il le quittait aussi et enfilait ses pantoufles. Une chanson en anglais passait à la radio en bas qui résonnait jusqu'en haut. baillant un bon coup avant de quitter sa chambre, il jetait un œil par la fenêtre. Setsuna s'avalait trois bonnes tasses de café avant d'être complètement réveillé puis s'attaquait à la partie principale de son petit déjeuner tandis qu'à la porte on sonnait. Il fut bien naturel qu'en tant que maîtresse de maison sa mère adoptive y allait lui laissant la tâche de veiller sur sa coquine de petite sœur qui s'empiffrait de sucreries s'il ne la surveillait pas.

Sachiko fut très surprise de trouver devant sa porte un vieil homme qui ressemblait fortement à son père quand elle était une jeune femme encore ce dernier ayant fait la même chose avec elle, mais il y avait de cela plus de vingt ans. C'est pour ça qu'elle trouvait la chose autant drôle qu'embarrassante pour la jeune fille plutôt charmante en kimono comme aux temps ancien certes un peu plus civilisés mais dépassés de nos jours. observant l'expression de la jeune fille, elle devinait tout de suite que la dispute entre les deux générations ne tarderait pas à éclater et elle avait raison. Le grand père, car il en semblait en avait l'age apparent, semblait inquiet quand à l'honneur de sa petite fille éventuellement souillé par setsuna qui était par éducation tout à fait respectable mais certes issu d'un milieu beaucoup plus sombre avant son adoption vu ses années passés dans la rue et la criminalité dont il n'avait aucun trace à part quelques traumatismes psychologiques que seules Naomi et Tsubaki aussi à présent savaient calmer.

-Ne vous inquiétez pas, je vous promets que rien ne pourra arriver à votre fille.

Curieuse de ne pas voir sa chère mère revenir, la petite fille était allé juste derrière elle et observait la scène avec curiosité se demandant qui cela pouvait bien être encore mais ayant une petite idée que ça ne pouvait être que pour son frère.

-Naomi, tu veux bien aller chercher ton frère s'il te plait?

Hochant oui de la tête, elle retournait vers la cuisine d'où son frère avait disparu et retournait dire à sa mère qu'il devait être monté en haut. Celle ci continuait sa discussion avec le grand père de Tsubaki qui partit finalement quand un grand cri retentissait, un cri d'horreur.

-Entre Tsubaki et ne soit pas gênée je t'en prie. Et ne t'excuses pas pour si peu mon père était pareil.

Disait elle avec un sourire bienveillant tandis que le vieil homme qui s'obstinait à garder des traditions dépassés s'était assez éloigné pour ne pas entendre l'européen crier de rage.

-Setsunaaaaaaaaaaaaaaaaa! Ramènes toi ici et remets Styx dans son vivarium.

Y allant d'un pas nonchalant, il prenait son temps prenant un malin plaisir à voir son père trembler face à son animal de compagnie qui se trouvait en plein milieu de la baignoire en train de s'hydrater.

-Oui papa, oui j'arrive.

Répondait le jeune homme légèrement agacé mais ricanant intérieurement, ce que ce dernier savait très bien. C'est une fois le scorpion replacé dans son vivarium qu'il descendait en ronchonnant à voix haute ce que Tsubaki pouvait entendre aussi.

-Satané scorpion de tout les diables.

Râlant une longue série d'insultes en anglais toujours à propos de la bestiole il filait dans la cuisine en ignorant sa femme et sa fille. Sachiko s'excusait pour son mari expliquant que ce dernier était terrifié par l'un des animaux de compagnie de son fils qui se trouvait être un insecte plutôt qu'un animal. Elles pouffaient de rire aussi.

-Je suis sûre qu'Onii-Chan doit être mort de rire aussi. Je vais aller le prévenir.

Naomi montait les escaliers comme une furie tandis que la maîtresse de maison invitait l'amie de son fils dans la cuisine à prendre le déjeuner si elle n'avait pas encore mangé ou le thé si elle en voulait. Trois minutes plus tard, après une douche éclair mais un nettoyage dans les règles, Setsuna descendait habillé d'un jean et d'une chemise blanche sachant qu'il avait cours après, une petite fille accroché à son cou, faisant son pot de colle habituel.

-Naomi, tu veux bien arrêter? Tu crois pas que ce que tu fais habituellement suffit?

Comme toute réponse elle tirait la langue à son frère puis filait rejoindre son père et s'assit sur la chaise à côté de lui.

-Ohayo Tsubaki. Ça fait plaisir de te voir.

Lançait Setsuna à la jeune femme un sourire amical aux lèvres.

Sachiko semblait arriver à ses fins, rassurer la jeune fille qui ne pouvait être autre qu'une amie de son fils, celle ci répondait par un sourire timide bien qu'elle avait démontré quelques instants au par avant en s'embrouillant avec son grand père. Elle se faisait déjà une petite idée du genre de personne qu'était Tsubaki. D'apparence elle avait l'air aussi innocente que son fils adoptif et les mêmes traits naïfs que lui, ainsi que la timidité qu'elle avait pu noter. Mais toutes les personnes sont comme cela lorsqu'elles mettent les pieds pour la première fois chez quelqu'un. La maitresse de maison l'invitait à rentrer quand son mari avait hurlé. Les yeux de la fille brillaient d'envie, toute cette agitation lui plaisait, et elle n'aurait sans doute pas imaginé que Setsuna puisse être aussi rebelle qu'elle sur bien des sujets et surtout vis à vis de ses parents, ce à quoi elle assisterait aussi sans doute. C'est dans la bonne humeur générale qu'elle éclatait aussi d'une hilarité modérée cependant.

-Oh non ne t'inquiète pas, le seul insecte dont il peut avoir peur ici est un scorpion.

La petite compagnie allant dans le salon, Tsubaki savourait le thé que la mère de son ami venait poliment lui servir, après tout c'était elle l'invitée. Malgré tout cette dernière se sentait gênée et avait peur de paraître impolie en débarquant de si bon matin. Elle ne pouvait pas encore s'arrêter de rire face à la situation comique provoqué par l'animal de compagnie "inoffensif" si l'on en avait pas peur. Parfois, c'était même Naomi qui venait sauver la situation en l'absence du propriétaire légitime. Ce n'était pas sans inquiéter sa mère bien sûr qui veillait à la regarder faire et intervenir si jamais elle se faisait piquer.

*Combien de fois est-ce que j'ai déjà dit qu'on doit se débarrasser de cette bestiole.*

Elle se repassait cette réplique devenue incontournable, mais tout le monde était conscient que cela n'arriverait jamais. La jeune fille en kimono s'excusait de crainte d'être impolie. Elle ne voulait pas qu'ils croient qu'elle se moquait de l'hospitalité ou de l'accueil argumentant qu'autant de vie avait de quoi bouleverser quand on était habitué à vivre avec un vieil homme grincheux qui se fie encore aux traditions du temps des anciennes coutumes, mais que malgré cela il restait un homme très droit et appréciable à bien des égards par rapports à certains mœurs de nos jours. C'est au moment ou elle finissait de parler que Setsuna arrivé fraîchement lavé Naomi le collant comme d'habitude. Il pouvait voir un sourire illuminer son visage, elle appréciait sans doute les enfants aussi ou la gamine devait la faire penser à quelqu'un.

Dès le moment ou elle commençait à s'adresser au jeune homme, ce dernier devinait, à l'instar de ses parents qu'elle serait un fleuve à paroles, puisqu'elle s'excusait déjà juste après gênée de le déranger si tôt dans la matinée (ou il aurait à aller en cours aussi). Elle l'informait qu'elle lui apportait la fameuse lettre dont Elfédéa lui avait parlé, qu'il retrouverait peut-être aussi dans les dossiers de la police, mais elle venait en réalité surtout pour lui demander une grosse faveur à entendre les prétextes qu'elle commençait à lui sortir.

-J'ai le pressentiment qu'on va me demander quelque chose aussi...

Marmonnait William sur sa chaise qui écoutait la discussion qui s'entamait en marmonnant d'un ton râleur. Comme elle ne semblait pas avoir finie, Setsuna hochait oui de la tête comme pour lui signifier qu'il avait compris. Elle lui passait deux dossiers, le premier était celui d'Elfédéa, le second, lui fut expliqué au même moment ou Tsubaki reprenait de sa voix tremblante. Elle expliquait qu'elle désirait connaître la vérité à propos de son passé dont elle ne savait que ce qu'on avait bien voulu lui raconter, et cela semblait beaucoup la troubler. Elle parlait aussi de tests ADN dont elle ne recevait pas de résultats. Elle ne les aurait sans doute jamais ou alors avec très peu de chances car ces choses se faisaient sur commissions et demandes officielles. Setsuna savait cela et son amie avait peut être été surprise à effectuer ces test qui ne figuraient sur aucun registre. C'est enfin qu'elle prit une pause pour respirer et reprendre un peu son souffle.

-Calme toi Tsubaki. Avant tout cesse de stresser comme tu le fais. On n'arrivera à rien en précipitant les choses.

Setsuna s'adressait à la jeune femme qui semblait plutôt sur les nerfs et tentait de la calmer. Il n'eut pas le temps de placer des explication qu'elle reprenait déjà de plus belle. Cette fois elle lui parlait du mariage arrangé par son grand père qui gérait, comme le laissait supposer la scène devant la porte d'entrée, toute la vie de la jeune fille qui tentait d'y échapper en essayant de le blesser le moins possible. Elle n'avait pas de souvenirs qui remontaient au delà de ses cinq ans ce qui faisait d'elle une quasi amnésique si on considérait les mensonges et les légendes qu'on lui avait inculqués avec tant de soin. Elle passait aussi par d'autres récits tel que la nuit de noces qui avait tourné autrement que prévu, sa rencontre avec une autre personne qui s'avérait peut-être pouvoir être sa cousine.

Tsubaki était simplement quelqu'un qui désirait connaître la vérité et s'affranchir pour avoir plus de libertés. Elle mentionnait que dans le cas ou sa vie d'artiste serait un total échec, elle ferait tout les efforts nécessaires pour réussir dans un chemin de vie normal. Puis elle demandait un dernier service, mais dès que Setsuna entendait la requête il sentait qu'il allait devoir demander à son père adoptif ce qui ne serait pas sans contre parties bien sûr. Il se doutait fortement que l'une d'entre elles était d'assister à des assemblées générales d'actionnaires pour les sociétés dans lesquelles son père possédait une bonne part d'actions assez importante pour qu'il soit convoqué assez régulièrement. Setsuna poussait un soupir discret quand elle eut fini. Il arrivait à encaisser des informations en grandes quantités mais Tsubaki était une exception, même lui assez bavard lors de cours en auditorium n'arrivait pas à ce niveau là. Elle avait pris des couleurs au niveau de ses joues et baissait timidement le regard. Lui faisant un sourire amical, Setsuna resservait une tasse de thé à l'invitée de la maison et s'asseyait un peu plus proche d'elle posant une main rassurante sur son épaule.

-D'abord procédons pas étapes tu veux bien. Je suis capable de t'aider sur une bonne partie des choses je pense mais pas la totalité par moi même. Pour les analyses ADN je ne peux rien faire, en tant qu'étudiants, nous n'avons pas accès aux test qui n'ont pas eu lieu dans des affaires classés. Pour le recherches d'informations j'ai accès de façon plus ou moins autorisé aux fichiers d'identités nationau...


Setsuna fut interrompu par son père qui se raclait la gorge et le regardait avec un air sévère qui semblait vouloir dire qu'il n'approuvait pas ces actions là. Cette crainte chez William Shizuka s'expliquait par la peur de voir son fils découvrir son passé entier de criminel enregistré sous un dossier au nom de Setsuna Kuroï. Le jeune homme fit de même que son père et le regardait d'un air sérieux.

-Je sais ce que tu penses, mais non je ne veux pas connaître mon passé. J'ai déjà appris au sujet de... hum en rencontrant par hasard quelqu'un...

Setsuna affrontait du regard son père qui relevait à ses propos.

-Si tu parles de la tentative de....


Le jeune homme savait qu'il s'agissait de la tentative de meurtre lorsqu'il n'avait prononcé qu'un seul mot. Sachiko n'avait jamais été mise au courant de ça et se levait soudainement furibonde.

-William tu aurais pu m'en parler aussi, j'ai autant le droit de savoir que toi!

Le père de famille répliquait quand Naomi les séparait en hurlant.

-Papa, maman, arrêtez je vous déteste!

Elle s'enfuyait en courant hors de la pièce et montait les escaliers vers sa chambre. Une remarque cinglante de la femme envers son époux le fit renifler de dédain.

-Excuse-nous, tu n'aurais pas du assister à une telle scène.

Il hochait un non de la tête avec un regard d'excuses mêlé de honte. Il n'en était pas fier, et ce n'est pas vraiment le genre de secrets qu'on aime connaître de la vie des autres. Il se demandait ce qu'elle pouvait bien penser de lui maintenant. Poussant un soupir de dépitement, il prenait une inspiration pour reprendre la ou il allait en venir bien qu'il ait oublié un partie de ce qu'il voulait dire.

-Revenons en à notre discussion ; pour les droits d'auteurs la personne qui en sait le plus ici est mon père. Il a des contacts un peu partout mais je pense que la encore il s'agit d'une affaire d'argent, une somme à payer à un organisme privé qui s'occupe ensuite de les protéger. C'est lucratif peur eux mais tes œuvres ne peuvent plus être copiés, et si reprises, tu toucheras des droits.

Il avait parlé avec une voix calme et exposait les faits professionnellement de la même façon que le faisaient, professeurs, inspecteur etc. Son père relevait sur ses paroles un sourire fier sur son visage voyant que Setsuna avait aussi le bon profil pour prendre un poste dans une grande entreprise comme il en rêvait.

-C'est exactement ça, tu pourrais faire un bon PDG si tu le voudrais. Je vais contacter un de mes amis qui travaille dans la Sony Music Corporation, il va certainement pouvoir m'en dire plus. Pour les ...

Setsuna coupait la parole à son père ayant très bien compris ce que ce dernier mijotait et en profitait pour donner son avis su ce qui c'était passé un peu plus tôt.

-Les fond pour les droits de Tsubaki je m'en occuperais dès que tu auras obtenu un accord et un rendez vous! Je sais aussi que tu vas me demander une contre partie et j'accepte d'aller aux deux prochaines assemblées. C'est à prendre ou à laisser... Et encore une chose, maman a le droit de savoir pour mon passé aussi si tu connais certains détails et qu'elle les demande. Naomi... en avait déjà une petite idée mais je ne voulais pas qu'elle aprenne.

Sa voix était dure et plein de détermination, sur la fin de ses propos sa voix avait prise une intonation plus sombre teinté de regrets qu'il n'arrivait pas à dissimuler. La jeune femme en kimono était en train d'assister à ce qui se passait assez souvent chez les Shizuka, Setsuna qui réclamait son indépendance par des ultimatums ou des compromis qui n'allaient pas très souvent contre ses volontés mais là il faisait une concession pour démontrer qu'il n'était pas le fils à papa tel que celui ci tentait de l'élever. Le jeune policier était bel et bien sous ses airs naïfs et gentils aussi une personne à forte volonté qui savait s'imposer quand il le fallait, ce sur quoi son père le complimentait tout en répondant positivement à la proposition de son fils adoptif.

-Et bien soit, il en sera ainsi. Mais n'imagine plus pouvoir me dire que tu ne connais rien au monde de affaires maintenant.

Le visage de Tsubaki prenait une forme assez comique quand elle entendait que l'animal en question était un scorpion ressemblant un peu à un poisson rouge. je vous laisse imaginer son beau visage avec cette expression d'étonnement. La maîtresse de maison lui confirmait que c'était sans doute le cas. D'ailleurs une simple chaussure aurait suffi à tuer la bestiole, chose un peu stupide si on considère le prix et l'attachement du fils de la maison, voire complètement absurde.

*Je m'en doutais*

Un petit soupir intérieur qu'il s'adressait à lui même. Tsubaki, fidèle à elle même, était un fleuve à paroles, ce que l'on peut attendre d'une muse après tout, mais qui pouvait être assez fatiguant aussi. Apprendre les choses c'est bien mais trop d'un coup provoque toujours qu'on oublie une partie ou une autre ce dont on se rappelle que bien des moments après, mais il voulait s'en souvenir tant qu'elle était encore la chez lui. Elle avoir rie aux remarques du père de Setsuna, mais ressentait un pincement au cœur quand Naomi avait fui remontant dans sa chambre suivie par sa mère peu de temps après. La dispute, tout ça était la faute de Sestuna, enfin d'erreurs passés surtout... La jeune femme expliquait pour répliquer aux à ses excuses sur ce qui c'était passé devant ses yeux. Elle disait qu'elle s'y attendait d'une façon ou d'une autre, d'une parce qu'il savait se montrer très franc, et de deux car elle semblait connaître ce genre de situations, la scène qui s'était déroulée à l'entrée en son absence en était une preuve incontestable d'ailleurs. Elle faisait aussi un portrait de famille comparant par d'élégantes métaphores chaque membre à une fleur. Il fut surpris d'entendre qu'elle le comparait à une orchidée ce qui était incontestablement vrai au vue de certaines choses qu'il se remémorait au même moment. Il hochait positivement la tête quand elle lui rappelait qu'il était au courant de son don pour percevoir ce que les gens avaient à l'intérieur de leurs âmes. Le père avait arqué un sourcil quand elle avait reconnu la franchise dont pouvait faire preuve le jeune homme, l'air de vouloir dire, qu'est-ce qu'il peut bien me cacher encore. En parlant de cacher des choses, il se rappelait que Setsuna aurait déjà été père si rien ne serait arrivé, ayant eu les rapports d'autopsies de Loreleï et Youri. La jeune femme était enceinte de un mois et demi et des tests d'ADN avaient eu des résultats plutôt étonnants... Elle exposait aussi sa grande maîtrise des arts martiaux, et ne pouvait accéder au titre auquel ses compétences restèrent donc non reconnus. William appréciait le compliment que faisait la muse à son égard, la gratifiant d'un sourire de gratitude. Il devait avouer que son fils savait bien choisir ses amis.

Se levant, la jeune femme se plantait devant la fenêtre et ouvrait le rideau pour regarder dehors. Elle semblait sereine mais ce n'était qu'une façade, sa voix la trahissait, révélant un stress qui exprimait la détresse qu'elle ressentait. Entre l'emprise de son grand père qui gardait tout les documents sous clé d'ou un manque d'indépendance pour elle qui ne pouvait donc rien faire sans ce dernier. Elle lui avouait aussi ses fiançailles avec Taiki, chanteur très célèbre, ce qui fit tirer les gros yeux à son père.

-Je vois, ça risque de bien m'aider dans les démarches.

Disait le père un peu songeur, en réaction son fils le fusillait du regard.

-D'accord je me tais.

Il se retirait bien vite de la bataille, mais cela valait mieux car Setsuna avait d'autres chats à fouetter que de râler sur son père. Il acquiesçait en silence quand elle disait qu'elle vivait temporairement chez une tierce personne adulte, mais qui officiellement ne pouvait rien faire non plus. Elle était dans une position gênante, et voyait en la personne du policier qu'était Setsuna la seule façon d'obtenir des réponses qui aient du sens et ne soient pas de mensonges. Les forces de police et l'Etat étaient effectivement des sources d'informations des plus fiables du pays, mais cela n'empêchait pas des exceptions comme Setsuna qui faisait parti du petit pourcentage de personnes qui, amnésiques se voyaient accorder un casier judiciaire vierge n'étant pas considéré comme une menace pour la société alors qu'il avait un casier épais comme un dictionnaire de poche. Elle le lui avait déjà dit, mais elle craignait réellement que les journalistes la harcèlent, Setsuna le serait aussi si son passé revenait à être révélé publiquement ce que les autorités de cette ville veillaient pour que rien de tout ça n'arrive.

-Je comprends, je te remercie de la confiance que tu m'accordes. Comme je te l'ai déjà dit, je vais faire tout mon possible pour t'aider.

Setsuna se rendait compte que cela allait lui procurer une montagne de recherches faramineuse, mais qu'en même temps il prendrait des risques qu'il trouvait ridiculement insignifiants quelques secondes par la suite. Tsubaki s'approchait de lui, après les avoir regardée se disputer et finir sur un accord qui satisfaisait les deux parties, père comme fils, le visage dissimulé derrière sa manche mais ses yeux trahissant son amusement. Elle lui prit la main et s'excusait qu'il allait devoir payer le prix filial, prix qu'il oubliait déjà car il le payerait, avide de pouvoir lui apporter son aide. Il ne s'attendait par contre pas à ce qu'elle le taquine aussi ouvertement devant son père, le traitant de princesse capricieuse insatisfaite, lui rappelant aussi qu'il avait de la chance d'avoir des parents. Cette dernière partie de phrase contenait une certaine tristesse que seul lui discernait son père pouffant de rire sur sa chaise, un poing tapant la table là ou se trouvait son journal le froissant au fur et à mesure que ce dernier persistait dans son hilarité.

-Tsubaki!

Il poussait un soupir de désespoir, avant de reprendre.

-Décidément ce surnom de princesse me colle à la peau.

Elle finissait d'obtenir la réponse à sa question du chef de famille qui la lui donnait et disparut montant les escaliers pour retrouver Naomi et Sachiko en haut.

-Tu n'avais qu'à pas être aussi androgyne. Hahahahahaha, elle est bien bonne celle là, hahahahaha.

Setsuna affichait une moue boudeuse en coin et se servait une tasse de thé qu'il finissait dans les vingt secondes qui suivaient. Il n'en revenait pas que le destin pouvait autant se jouer de lui tandis que son père arrivait enfin à s'arrêter de rire. Il indiquait quelques secondes plus tard qu'il s'occuperait de débarrasser la table.

-Bon soyons sérieux papa...

Ce dernier hochait la tête, acquiesçant du regard et détaillant l'expression de son fils dont il ne pouvait être que fier malgré ses allures de fille parfois. Le sérieux dont savait faire preuve le jeune homme était une qualité qu'il lui avait transmis lui même en le poussant vers son indépendance, attentif, il lui signifiait de la tête qu'il pouvait parler librement sans qu'il ne continue à se moquer.

-En ce qui concerne cette histoire de droit d'auteur. Je te serais gré de faire ça au plus vite, cependant je te demande en tout respect de me laisser traiter les choses avec elle une fois le rendez vous obtenu. Je tiens à régler les choses par moi même. Je ne suis plus un gosse!

Devant le visage décidé de son fils adoptif, il croisait les bras sur son torse comme pour imposer son autorité et s'assoir sur sa plus grande expérience.

-Je respecte ton point de vue et je vois à quel point tu sais te servir des diverses ressources auxquelles tu as accès. Je n'approuvais pas tellement non plus au début l'école de police comme tu le sais mais aujourd'hui j'approuve totalement, tu es presque aussi adulte que moi. Je suis fier de toi, je ne peux pas le nier. Je.... Vas ouvrir s'il te plaît, je m'occupes de la table.

Acquiesçant du regard il quittait le salon et se dirigeait vers la porte d'entrée. Au même moment en haut, Tsubaki avait déjà pu entamer la discussion avec Naomi et sa mère.

-Je sais bien, et je sais aussi pour ça. Setsuna ne se souvient pas de certaines choses à cause de son amnésie, mais parfois il lui arrive de faire de violents cauchemars. Il y raconte sans le savoir des évènements qu'il a oublié, je... je sais qu'il a déjà fait beaucoup de mal, des choses vilaines aussi que j'ai peur de raconter. Mais j'aime mes parents e que j'ai dit à tout à l'heure c'était pour les séparer, gomen maman.

La gamine sanglotait, s'excusant aussi auprès de sa mère montrant aussi sa grande maturité et révélant qu'elle connaissait des secrets de son frère qui l'effrayaient dont même sa mère n'était pas au courant. Cette dernière faisait une grimace qui exprimait le pincement au cœur qu'elle ressentait. Naomi était sans doute celle qui connaissait le mieux son fils adoptif à son grand regret. Elle avait tenu sa fille contre elle le temps qu'elle cesse de pleurer. Elle n'aimait pas se disputer avec son mari, et sa fille était son portrait craché, ayant le même tempérament têtue qu'elle à son âge. Souriant à la maîtresse de maison, Tsubaki s'adressait à elle lui disant que son mari n'avait cherché qu'à la protéger de ce secret plutôt sombre. Songeante, elle baissait les yeux, la jeune fille avait raison, même si elle refusait de se l'admettre, elle se serait sentie très mal en apprenant directement que son fils avait été l'auteur d'un meurtre même en légitime défense...

Naomi s'approchait de Tsubaki, et cette dernière prenait la gamine dans ses bras lui chantant une chanson qui la consolait tant à l'entendre écouter que par l'affection qu'elle lui offrait. Sachiko se levait et s'adossait contre le cadre de la porte regardant le spectacle attendant qu'elle eut finit de chanter de sa voix qui devait être selon elle quelque chose dans laquelle elle devait apprendre à avoir plus confiance, ainsi qu'en elle aussi. Naomi avait grandie trop vite mentalement, la muse aussi.

-Tu ressembles beaucoup à quelqu'un que j'ai connue quand j'étais plus jeune.

Sachiko avait un sourire aux lèvres, se rappelant le visage souriant d'une connaissance. Mais revenons à ce qui se passait en bas, Setsuna avait entendu la sonnerie et ouvrait la porte. L'androgyne fut étonné de voir une petite fille d'environ dix ans devant lui un sourire aux lèvres et un grand air joyeux.

-Ohayo

Le jeune homme dont on ne pouvait exactement dire qu'il en était un quand on voyait sa longue chevelure bleue et son visage aux traits fins la saluait avec politesse, se demandant qui pouvait bien être cette petite fille.

Tsubaki, dans la position ou elle était, n'avait accès ni à une documentation en quantité, ni en qualité et le peu qu'on voulait bien lui fournir était sans doute des torchons de mensonges destinés à la protéger, selon son grand père en grande partie. C'est pour cela que, elle voyait en Setsuna quelqu'un qui pouvait lui apporter une aide non négligeable, et par dessus fiable car il pouvait avoir accès à des données officielles dans les banques de données du gouvernement. En y repensant, sa vie était très agité depuis deux semaines, sa rencontre avec Suigin, l'héritière des entreprises Poséidon c'était pas rien non plus, et ce Shinji Aikawa dont plus personne n'entendait parler. Tout ça était très étrange, et bizarrement, un joli petit monde commençait à graviter autour de lui, et d'une façon ou d'une autre, il y avait des personnes qui étaient liées à sans qu'il le sache vraiment. Elle précisait qu'elle voulait réussir par ses propres moyens, et ne pas bénéficier de sa relation avec Taiki, qui pouvait la faire entrer directement sur la grande scène. Un choix honorable, William le pensait aussi, et considérait cela de bonne augure. ceux qui tentaient de faire les choses par leur propre volonté ont toujours plus de mérite que ceux à qui l'on offre tout sur un plateau d'argent. C'est ce que pouvaient croire les journalistes, les paparrazzi et bien d'autres encore comme des fans ou le grand public qui pouvait la tourner en dérision. Cependant, elle découvrirait bien un jour que le pouvoir de la presse et de l'opinion joueraient en sa faveur. Si on savait s'en servir, c'était une arme efficace, bien que ce soit une épée à double tranchant qui peut blesser aussi.

-Je comprend ce que tu veux dire, et je respecte ce choix sans doute autant que ton grand père le devrait. C'est en se frayant son propre chemin qu'on atteint ses buts. Je pense également que c'est naturel que tu en apprenne beaucoup par lui, l'apprentissage étant l'assimilation de ce que l'on observe. Je sais que les journalistes peuvent être une vraie nuisance, mais cela peut aussi servir de tremplin pour faire décoller ta carrière. Et pour faire ça, apprendre à jongler avec les journalistes est essentiel. Ça inclut bien sûr de réfléchir à ses propos lors d'annonces etc... Nombre de compagnies annoncent des chiffres réalistes pour couvrir des mensonges.

Setsuna pouvait être un peu cru dans ses mots, voir un peu cruel, mais il tenait à lui exposer que la presse n'est pas toujours une ennemie. Il en savait quelque chose, entre ce que les policiers recevaient comme affaires supplémentaires chaque jour, et les chiffres indiqués aux informations qu'elles soient émises sur les radios, la télévision ou internet, on ne révélait que les détails les moins sordides du travail, ou alors ceux qui couvraient ce qui ne pouvait être dit. Tsubaki n'avait certainement pas tout dit, car même si elle semblait lui faire confiance, on oublie toujours des choses à un moment ou un autre. Ce fut avec un sourire et une voix très naturelle qu'elle demandait à ce que les droits d'auteurs soient divisées en trois parts non définis, donc égales se disaient les deux hommes qui avaient des notions de ce qui se passait dans les manigances des finances, et toutes les combines qu'il pouvait y avoir, qu'elle soient honnêtes ou pas, car tout ne reste jamais inconnu. Les flux monétaires, mêmes souterrains laissent toujours une trace d'une façon ou d'une autre. Un mouvement de fonds suspect, des investissements massifs, ou des holding dans des banques d'autres pays. Elle semblait très craintive quand elle venait à l'hypothèse qu'un jour elle risquait de disparaître, ou son grand père. Elle lui cachait tout de même des choses, et il se remémorait qu'Elfédéa avait parlé d'une attaque omettant volontairement sans doute de parler des personnes impliquées mises à part Tsubaki et elle. La seconde partie devait aller à des œuvres de bienfaisance. Elle disait qu'elle se fichait un peu beaucoup de l'argent, ayant déjà un emploi de serveuse. Son souhait était juste de protéger les œuvres des auteurs, en outre elle pour ce cas. Tsubaki révélait son grand cœur et sa simplicité pour la vie, valorisant bien plus le bonheur que le matériel. Setsuna avait un sourire sur le visage quand il entendait ça, lui aussi pensait un peu comme elle, mais se servant de son salaire pour rendre d'autres personnes heureuses comme sa petite sœur. Droit et honnête, c'est ainsi qu'elle définissait le jeune homme et elle se fichait du passé.

-C'est faisable, d'après mon ami, il y a de nombreux artistes qui préfèrent agir ainsi bien que cela ne soit pas la majorité. Je m'occuperais des détails puis Setsuna prendra le relais quand je lui aurais tout expliqué. Il n'a aucun contact direct, et même avec des relations il pourrait ne pas aller très loin vu la hiérarchie de ces entreprises qui n'accèdent pas aux demandes de toutes les personnes et préfèrent souvent sous traiter le travail par des studios indépendants.

Le jeune homme n'avait pas pu répondre, son père s'en étant chargé à sa place ce qui créait une frustration dans l'esprit de l'androgyne qui au bout de dix secondes reconnaissait qu'il avait eu raison. Il ne pouvait simplement débarquer en tant que simple inconnu et demander à voir tel ou tel personne pour son caprice, caprice qui consistait à aider justement une amie qui aurait pu emprunter une voie rapide plutôt qu'un petit sentier. Mais c'est à ça qu'on reconnaissait la détermination d'une personne. Puis se déroulait la scène comique, qui faisait bien rire Tsubaki qui quelques instants après filait vers l'étage. Setsuna était alors en train de discuter avec son père, discussion entre hommes pas très passionnante pour la muse sans doute qui étai déjà plus là. Dans ses recherches, le jeune policier tomberait sans doutes sur des choses assez bizarres comme des fichiers qui manquaient, ou tout simplement qui n'existaient pas, mais son identité était d'une part un mensonge aussi parce qu'il ne savait pas non plus d'où il venait et mieux qu'il ne cherche pas à savoir, cela pourrait éventuellement le mettre en danger...

Tsubaki assistait à la terreur de la petite fille, qui confessait les cauchemars dont elle était témoin. Cela la marquerait à vie, mais elle acceptait, tenant trop à son frère pour l'abandonner, alors que sa mère devrait le faire aussi mais avait un sommeil bien trop profond pour se réveiller la plupart du temps. Elle était profondément touchée par la gamine, qui pour son âge faisait des choses qu'elle ne devrait pas. Elle la rassurait, non en lui disant toute la vérité qui était douloureuse quand même, mais aussi en positivant sur ce que sa famille avait pu faire pour le jeune homme qui était aujourd'hui son frère. Elle connaissait les moindres détails exprimés par des cris, les expressions de son visage et tout le reste. Ses paroles rassurantes, la réconfortaient, lui expliquant que ce n'était que grâce à elles qu'il pouvait être heureux, et que William, le chef de famille et père de la petite fille serait toujours la pour les protéger.

-D'accord Tsubaki-Chan.

Elle hochait un signe positif de la tête, tout en l'interrogeant du regard.

Ta Imouto ?

Sachiko les regardait, Noami se blottissant doucement dans les bras de la muse, qui penchait la tête de côté, souriante, la gamine se sentait mieux et cela semblait lui suffire. Elle rougit, ses joues s'empourprant quand madame Shizuka lui faisait remarquer qu'elle lui rappelait une personne. En tant que jeune fille timide, et ne sachant peut être pas encore de qui il s'agissait, elle avouait qu'elle admirait beaucoup de gens, mais qu'elle espérait ressembler à Naomi peux au moins deux de ses qualités.

-Surement, bien que tu aies l'air assez naïve, ta gentillesse ainsi que la confiance que tu sembles avoir en Setsuna en sont une belle preuve

Elle lui souriait, tandis que la jeune femme annonçait qu'aujourd'hui serait une journée de visite au moment ou les trois femmes entendaient la sonnette retentir.

-On dirait bien oui. Serait-ce Mégumi?

Naomi hochait la tête, car elle entendait au même moment la voix de son amie Arata qui venait de prononcer le mot chéri visiblement destiné à quelqu'un. Au même moment Setsuna se retrouvait avec une petite fille de neuf ans dans les bras qui lui avait sauté dessus qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève et écarquillait les yeux tout en refermant ses bras autour d'elle après trois secondes d'hésitations ou il s'était dit qu'il ne pouvait pas refuser un câlin à une petite fille qui ne demandait que ça. La gamine souriait, habillée de sa robe aux couleurs plutôt sombres, et frottait sa joue contre celle du jeune homme qui se laissait faire. Après tout il était incapable de repousser une gamine, sauf si celle ci avait un air bizarre et se promenait avec une arme ce qu'il avait déjà vu à quelques reprises. Mais ce n'était pas le cas, et il lui rendait donc l'affection qu'elle lui portait mystérieusement dans son langage de petit enfants immature ressemblant fortement à ce que pouvait dire un enfant agé de deux ou trois ans.

-Ah non, je peux pas être ton chéri ma petite, mais un grand frère oui si tu veux.

Le jeune homme s'exprimait avec une voix aimable et affectueuse, comme si c'était sa petite sœur car elle avait le même age. Quelques secondes plus tard, elle lui hurlait dans les oreilles crevant ses tympans et grinçant intérieurement des dents. En se retournant, il voyait Naomi et sa mère au pied de l'escalier attirées par leur curiosité avec Tsubaki qui semblait être juste derrière elles. La déposant au sol, Setsuna regardait sa petite sœur s'approcher de Arata dont il ne connaissait pas encore le prénom.

-Je crois ma chère Tsubaki que tu n'as plus besoin de ma permission.

Disait la mère de famille en plaisantant, l'androgyne posant la question à Naomi si elle connaissait cette petite fille, le père venant voir aussi à cause du raffut soudain.

-Moi qui croyais avoir une matinée tranquille c'est loupé

Son épouse répliquait que son époux ne devait pas en faire tout un plat et lui tirait la langue le menaçant de le mettre dans l'embarras qui le faisait soupirer brièvement avant qu'il ne retourne dans la cuisine refaire du thé.